Un contrat pour réduire les inégalités sociales de santé


La Ville de Saint-Étienne a signé son nouveau contrat local de santé, pour la période 2023 - 2027. Ce contrat, passé avec l'Agence régionale de santé, a pour but d'améliorer l'offre de soins de proximité.

Quels sont les objectifs d’un contrat local de santé ?

Un contrat local de santé (CLS), c’est un contrat que l’on signe avec l’Agence régionale de santé (ARS) et d’autres partenaires pour mettre en adéquation le projet régional de santé et les projets santé de la collectivité. Il vise à : 

  • Réduire les inégalités sociales et territoriales de santé,
  • Essayer d’améliorer l’offre de soins de proximité au plus près des populations,
  • créer une dynamique santé avec les acteurs locaux,
  • pouvoir inclure de façon très transversale la santé dans un certain nombre de politiques de la collectivité.

Un contrat déployé à l'échelle métropolitaine

Saint-Étienne avait déjà signé un premier contrat local de santé, qui a couru jusqu’en 2020. La santé étant un axe majeur du mandat, il fallait en toute logique en signer un nouveau. Ce nouveau contrat, pour la période 2023-2027, est élargi à l’échelle métropolitaine : il est porté par la Ville de Saint-Étienne mais déployé à l’échelle de Saint-Étienne Métropole.

C’est une opportunité pour la Ville, qui s’engage ainsi dans une dynamique collective et collaborative. Et c’est aussi un engagement de la collectivité envers les problématiques santé de ses habitants.

Quels sont les axes prioritaires de ce nouveau CLS ?

Pour élaborer ce contrat local de santé, un diagnostic précis a été mené à l’échelle de la Métropole. Il a fait ressortir un certain nombre d’éléments concernant l’état de santé de la population, l’offre de soins...
C’est à partir de ces éléments qu’ont été établis 4 axes d’action :
  • renforcement de l’offre et de l’accès à la santé et aux droits,
  • communication et sensibilisation aux politiques locales de santé,
  • prévention et promotion de la santé,
  • santé mentale. 

A ceux-ci s'ajoutent deux axes transversaux (la notion de santé et environnement ; et « l’aller vers »), des dispositifs pour aller au plus près des personnes éloignées du système de santé.

Quelles actions concrètes vont en découler ?

Il y a des actions qui existaient déjà et qui vont se poursuivre et se renforcer. À celles-ci s’ajouteront de nouvelles actions comme :
  • continuer à organiser des séances de vaccination et d’aller dans les quartiers précaires pour favoriser un parcours de santé auprès des populations les plus vulnérables.
  • soutenir l’installation de nouveaux médecins, en apportant par exemple une aide « logistique » à l’établissement de centres de soins, comme récemment à La Cotonne.
  • accentuer les dispositifs de médiation en santé, avec des médiateurs présents sur le terrain pour donner des informations.
  • poursuivre la prévention et la lutte contre l’obésité, comme c’est déjà le cas avec le dispositif « Un bon pas pour un bon poids ».
  • mettre en oeuvre du plan cancer stéphanois, dont le rapport final sera publié en juin, avec tout un programme d’actions.

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